S. m. (Botanique fabuleuse) en grec , plante fabuleuse qui venait dans le Phase, rivière de la Colchide. Plutarque en parle dans son traité des fleuves. Les anciens lui attribuaient une vertu admirable, celle d'empêcher les femmes de tomber dans l'adultère ; mais on ne trouvait cette plante qu'au point du jour, vers le commencement du printemps, lorsqu'on célébrait les mystères d'Hécate, et alors il la fallait cueillir avec de certaines précautions. Les maris jaloux, après l'avoir cueillie, la jetaient autour de leur lit, afin de le conserver à l'abri de toute tache. C'est ce que Plutarque dit élégamment en grec, et que Pontus de Tyard traduit ainsi dans son vieux gaulois.
(Histoire naturelle) pierre fabuleuse dont parle Plutarque dans son traité des fleuves, il dit qu'elle se trouvait en Phrygie sur le mont Berecinthus ; qu'elle ressemblait à du fer, et que celui qui la trouvait au temps de la célébration des mystères de la mère des dieux, devenait fou et furieux. Voyez Boetius de Boot, de lapidib.